Qoqa et l’Etat de Vaud ont lancé l’opération welQome pour relancer un pan de l’économie vaudoise.
Toutes les entreprises sont touchées plus ou moins profondément par la pandémie, leur chiffre d’affaires plonge, les recettes aussi. Le canton s’est donc allié à l’entreprise Qoqa pour soutenir les professionnels du tourisme, mais pas que! Petit bilan intermédiaire sur cette promotion unique!
En temps de crise, on a tendance à vouloir drastiquement réduire les coûts. Certes, cela peut aider, mais le problème de la réduction des coûts est qu’il y a toujours un seuil au-dessous duquel on ne peut pas descendre. C’est donc un exercice nécessairement limité.
Et c’est pour cette raison que l’action WelQome représente un vrai enjeu. En effet, il vaut mieux se focaliser sur la création de revenus pour lesquels il n’y a pas de limite.
L’opération WelQome permet à tous les commerçants vaudois de bénéficier de cette opération.
Donc: réduire les coûts, oui comme mesure à court terme pour sauver les meubles mais surtout penser à augmenter les revenus.
Mais alors pourquoi tous les commerçants ne se sont-ils pas précipité sur la plateforme?
Une réactivité qui a un arrière-goût amer.
Le vaudois a un gros problème: il se lève tôt….mais se réveille tard. Cet adage ne va que trop bien à la situation que nous semblons vivre actuellement. Si cette opération qui libèrent tout de même 15 millions de francs semble démarrer lentement, chez map nous restons dubitatif sur le manque de participation de certains commerçants à cette action de promotion. Alors que l’état offre une plateforme fonctionnelle, ultra réactive et qualitative, avec un bénéfice de 10% au final sur le prix du commerçant, pourquoi diable certains rechignent encore à s’inscrire sur la plateforme WelQome.
Si certains commerçants n’ont pas hésité à sauter à pied joint dans l’opération, il semblerait que les hôteliers notamment peinent à participer. Déjà en souffrance durant le confinement, cette opération ne semble convaincre la branche. Et ce n’est pas la réaction de l’Association Romande des Hôteliers (ARH) qui va aider, tant elle s’est montré critique face à cette initiative.
Ne pas confondre soutien à la promotion et aide directe!
Certains commerçants confondent le soutien à la promotion et les aides directes. En effet, le soutien à la promotion que représente cette action WelQome ne va pas remplacer la capacité des commerçants à communiquer, et prendre avantage de la situation. Ainsi, si un commerçant valorise ce soutien par une publicité active auprès de sa cible, alors l’activité prendra sans doute une tournure intéressante. En revanche, il est bien clair que le soutien à la promotion n’amène pas le client directement chez le commerçant! La bonne nouvelle c’est que ce soutien à la promotion crée une vraie opportunité pour ceux qui sont agiles (et l’agilité cela s’apprend!)
Conclusion?
La période de semi-confinement imposé par le COVID-19 a conduit à certaines remises en question dans les modes de fonctionnement. Cela permet ainsi de mettre sur pied des activités de soutien en un temps record, n’en déplaise à ses détracteurs. On peut repartir sur de nouvelles bases et prendre ceci comme une opportunité. Les bons commerçants trouveront les ressources suffisantes pour poursuivre leur activité et passer cette période compliquée. La bonne nouvelle c’est que chaque crise crée des opportunités sur lesquelles il faut savoir rebondir. Et la deuxième bonne nouvelle, c’est que vous pouvez vous faire aider par des professionnels pour vous améliorer et apprendre à vous relancer!